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Parcours vélo et canoë

Mode de déplacement
À vélo, Canoë kayak, À pied
Durée du voyage
Une journée
Ce parcours, au départ de Vendôme, vous fera découvrir les sites emblématiques du Vendômois et leur histoire, à commencer par Vendôme, cité iconique de la vallée, enserrée par les nombreux bras et canaux du Loir. Les somptueux bâtiments de l'ancienne abbaye, les vestiges de son ancienne forteresse médiévale où furent notamment inhumés les comtes et les ducs de Vendôme, dont Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret, les parents d'Henri IV, roi de France et de Navarre et ceux du collège des Oratoriens mêlés à un dédale de rues pavées, jalonnées de maisons à pans de bois et d'hôtels particuliers ne vous laisseront pas indifférents.

Vous poursuivrez votre route en longeant tantôt les rives du Loir, tantôt les flancs de coteaux, au bord desquels de belles demeures et habitations troglodytiques, non sans lien avec la grande Histoire, y ont été érigées au fil des siècles.

Aux Roches-l'Evêque, un des villages troglodytiques du Vendômois, vous quitterez le vélo pour monter à bord d'un canoë. Un parcours d'une heure vous permettra de reposer vos jambes et de profiter de la nature luxuriante environnante avant d'atteindre le joli village médiéval et troglodytique de Lavardin, classé parmi les "plus beaux villages de France". A Lavardin, vous débarquerez un peu avant le magnifique pont gothique où vous déjeunerez (votre propre pique-nique qui vous attendra ou le déjeuner proposé à réserver auprès de notre partenaire "De ma cuisine".

La suite du parcours vous plongera au cœur de la Seconde Guerre mondiale par la présence d'un ancien quartier général allemand construit par Hitler pour faire face aux potentielles invasions de l'Ouest. Vous arriverez ensuite à Thoré-la-Rochette, capitale viticole du Vendômois, où vous y verrez de nombreuses caves à vin. Enfin, vous rejoindrez Vendôme au plus près de la rivière.
Les conseillers prêt à vous accompagner
Mario, votre conseiller Loir Découvertes s'occupe de tout, laissez-vous guider et réservez une expérience sur-mesure !
De
45
à
55€
/pers.

Programme complet

24 étapes

Top départ !

Vendôme est la ville-centre d'un territoire aux multiples facettes. Lors de votre parcours, vous allez passer de la ville à la campagne et découvrir des paysages variés, ayant parfois des allures de petite Beauce, de Perche ou encore de Gâtine tourangelle.Le Vendômois est en effet au croisement de toutes ces régions naturelles mais la vallée du Loir possède néanmoins des traits de caractère qui lui sont propres. Ses coteaux calcaires striés de vignes à leurs sommets et percées de caves, d'habitations troglodytiques en leurs flancs, ses portions de forêts, le Loir et ses affluents, ses maisons en pierre de tuffeau, ses châteaux médiévaux et les belles demeures de plaisance, constituent toute la singularité de cette riche vallée aux trésors insoupçonnés.Le paysage s'est construit au cours des siècle et raconte, à travers des lieux emblématiques, une histoire, non sans lien avec les grandes heures de la grande Histoire de France :- Au Moyen-Âge les châteaux médiévaux de Vendôme et de Lavardin (mais aussi Trôo, Montoire et Fréteval), sont au cœur des rivalités entre Richard Cœur de Lion qui souhaite agrandir son territoire (Plantagenêt) et Philippe Auguste qui tente de réunifier le royaume de France. Les cités se développent et d'importants lieux de cultes sont construits (abbaye de la Trinité de Vendôme, Abbaye de la Virginité aux Roches-l'Evêque, Prieuré Saint-Martin à Lavardin...).- Durant la Renaissance, les rois de France s'installent dans le Val de Loire et les gens de la cour se constituent des domaines à proximité et notamment dans la vallée du Loir : Les anciens châteaux sont réaménagés et les manoirs fleurissent un peu partout comme ceux de La Bonaventure, La Mézière, ou encore Fargot.- A l'Epoque moderne, un vendômois, du nom de Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur de Rochambeau, habitant dans son château à quelques encablures de Vendôme, devient célèbre par son action en faveur de l'indépendance des Etats-Unis.- La Seconde Guerre mondiale a une résonance toute particulière en Vendômois avec la poignée de main de Montoire, les bombardements de Vendôme et la construction d'un quartier général allemand à Saint-Rimay pour stopper les invasions éventuelles venues de l'Ouest.- Au cours des XXème et XXIème siècles, le Vendômois poursuit son développement. L'arrivée d'une gare TGV à moins d'une heure de Paris marque une nouvelle page de son histoire.Enfourchez votre vélo et plongez au cœur de l'histoire, de la nature et de l'art de vivre !
32 min
À vélo
5.1 km
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Le Loir

Cette rivière prend sa source en Eure-et-Loir. Elle parcourt 317km avant de se jeter dans la Sarthe au Nord d'Angers. Le Loir traverse 97 communes réparties sur 4 départements. Vous allez pleinement la découvrir lors de votre parcours en canoë.
15 min
À vélo
3.4 km
 © Loir Découvertes

Le château de Rochambeau

Depuis 500 ans le domaine de Rochambeau appartient à la famille Vimeur de Rochambeau, famille d’origine tourangelle et de lignée militaire. A l’origine, il était composé de terres et d’une bâtisse Renaissance posée entre le Loir et le coteau.Le domaine est desservi par l’allée allant de Varennes à Rochambeau, qui mesure 2.7km et est bordée de tilleuls plantés à l’origine par le Maréchal de Rochambeau.Côté coteau, on peut remarquer un certain nombre de cavités troglodytes, certaines ont servi de logements, d’autres de ferme, d’autres encore d’ateliers artisanaux pour l’entretien des bâtiments.Au milieu du XIXe, un éboulement du coteau dans la cour d’honneur a été suivi d’un important chantier de consolidation et de réaménagement de la façade en hémicycle avec au milieu la construction dans une cavité d’une nouvelle chapelle, celle d’origine ayant été détruite.En passant sous une voûte et dans une galerie, un véritable puits de lumière creusé naturellement dans la roche se dévoile. Depuis cette époque, les lieux ont très peu changé.Jean-Baptiste de ROCHAMBEAU : illustre propriétaire, héros de la guerre d'Indépendance des États-UnisNé à Vendôme le 1er juillet 1725. Il étudie au collège des Oratoriens de Vendôme et entre à l'âge de 16 ans à l'Académie militaire. Le roi Louis XV le nomme colonel commandant le régiment de la Marche alors qu'il n'a que 21 ans. En 1755, après la prise de la place forte de Port Mahon à Minorque, Rochambeau devient brigadier général. Sa capacité à éviter l'anéantissement de l'armée française à la bataille de Krefeld durant la guerre de Sept ans (1756-1753) va, notamment, lui permettre d'être promu maréchal de camp.Le 13 juillet 1776, 13 colonies américaines déclarent leur indépendance, ne voulant plus être sous le joug des Anglais. Les relations entre la France et l'Amérique étant au beau fixe, le cabinet de guerre français décide d'envoyer un corps expéditionnaire, le roi ayant le secret dessein de se venger des Anglais et des clauses déshonorantes du Traité de Paris.Ainsi, Louis XVI confie le corps expéditionnaire français à Rochambeau et le nomme lieutenant général. A la tête de 5000 hommes, il joue un rôle déterminant lors de la bataille de Yorktown aux côtés de George Washington en septembre 1781, qui signe la défaite certaine de la Grande-Bretagne.En 1791, il devient  le dernier maréchal de France de l'Ancien Régime. En octobre 1794, Napoléon Bonaparte le fait Grand Croix de la Légion d'Honneur.Le 12 mars 1807, son valet de chambre le trouve mort dans la bergère de sa chambre (au château de Rochambeau) alors qu'il lisait la Gazette. Il est enterré au cimetière de Thoré-la-Rochette.Il est possible de découvrir la propriété dans le cadre des parcours d'exception proposés par Loir Découvertes ponctuellement en dehors de juillet et août.
15 min
À vélo
2.3 km
 © Philippe Loiseau

Le coteau Saint-André

Le coteau de Saint-André vous offre différents points de vue sur la vallée. Le coteau est riche d'habitats troglodytes, de caves vinicoles et de carrières. Quatre niveaux de galerie étagés témoignent de l'ancienne activité d'extraction de la pierre de tuffeau. Cette pierre alimentait les chantiers de la région.La roche conserve les traces d'extractions, ainsi que les pentes aménagées pour la descente des blocs ou encore des escaliers taillés dans le rocher. La balade le long de la route vous emmènera à la découverte de troglodytes toujours habités. A mi pente, se trouve les vestiges d'une chapelle antique avec son autel taillée dans le roc.Le coteau est lié à la légende du trou du serpent du Loir. Un serpent démoniaque sortait du trou pour terroriser la population jusqu'à ce qu'il fut mis hors d'état de nuire.
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Le manoir de la Bonaventure

Le manoir de Bonaventure est une élégante demeure (XVIe-XVIIe siècle), à l'origine un fief des Templiers. Théodore Gaynier, conseiller de Louis XI, médecin de Charles VIII et Louis XII, est propriétaire de la Bonaventure avant d’être racheté vers 1533 par Nicolas Girard de Salmet, médecin personnel et barbier de François Ier. Il ne vit pas en permanence et le met ensuite à disposition des seigneurs de Vendôme et plus particulièrement d’Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, qui séjourne ici quand la Cour s’installe à Blois et Amboise.Le futur père d’Henri IV aurait profité de la tranquillité du lieu pour y faire des fêtes bien accompagnées et arrosées (parfois en présence de Ronsard) et c'est au cours de l'une de ces soirées qu'il compose la fameuse chanson La Bonne aventure au Gué, dont le refrain a traversé les siècles, repris notamment par Molière dans Le Misanthrope.Au début de la Renaissance française (1475-1625), est construit le logis que l'on peut encore admirer aujourd'hui. À l’époque troublée des Guerres de religion, le manoir a dû se fortifier, avec l’autorisation du Roi Henri III. C’est de cette époque que datent sans doute les murs d’enceinte avec leurs tourelles, les meurtrières et même des graffitis sur le mur du bel édifice XVème siècle.La Bonaventure et la famille MussetEn 1537, la propriété entre par mariage dans la famille des Musset ; en 1605, Charles est le premier des Musset seigneur de la Bonaventure. Au XVIIe siècle, les Musset agrandissent le manoir avec la construction d’un pavillon perpendiculaire au vieux logis seigneurial, destiné, dit-on, à abriter la « chambre du Roi ».Abandonnée par le chef de famille en 1762 pour le château de Cogners, elle finit par être vendue à la Révolution puis rachetée en 1809 par Victor-Donatien de Musset-Pathay  père du poète et Paul-Rodrigue, oncle de celui-ci. Alfred de Musset (1810-1857) serait venu en 1822 (à 12 ans) avec son père et son frère Paul, il a fait un dessin à cette occasion.En 1847, Alfred et sa famille vendent la propriété, bientôt transformée en simpleferme menaçant ruine, jusqu’en 1969, date de son rachat par la famille Magnant, qui décide de le restaurer dans sa totalité.
 © Loir Découvertes

Départ pour l'activité canoë !

Mario et Dominique seront présents pour vous mettre à l'eau et récupérer les vélos afin que vous les retrouviez à votre arrivée à Lavardin. Mario vous retrouve à l'arrivée pour le déjeuner.
9 min
Canoë kayak
1.4 km
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Les roches et les maisons du bord de Loir

Depuis le Loir, en canoë, on profite du paysage : le pont Eiffel, les maisons en pierre de tuffeau, les roches en arrière-plan et les oiseaux...
3 min
Canoë kayak
744 m
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Le moulin et le barrage

Une fois le barrage contourné, on découvre la longue cascade et le moulin attenant, dans un écrin de nature sauvage...
< 1 min
Canoë kayak
66 m
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La vue sur Lavardin

D'ici le village de Lavardin se dévoile...admirez !
1 min
Canoë kayak
227 m
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On sort le canoë et on va déjeuner !

< 1 min
À pied
63 m
 © Corinne Gontier - Vendôme Tourisme

Le pont gothique

Le pont de Lavardin a été construit à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle. Long de 56 mètres, il repose sur huit arches dont cinq ont conservé leur forme en tiers-point, les trois autres plus modernes étant détruites en 1870 par l'armée et reconstruites en plein cintre.En amont, le pont est équipé d'avant becs qui datent vraisemblablement du XVe siècle et fendent le courant et diminuent sa poussée.Comme beaucoup de ponts de cette importance il devait être pourvu d'un poste de péage refuge, il devait se trouver au milieu du pont sur l'arche batelière disparue aujourd'hui.
5 min
À pied
480 m
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Le château de Lavardin

Surplombant majestueusement le village, les vestiges du château médiéval s’élèvent au-dessus de la vallée sinueuse du Loir. Perché sur un promontoire rocheux, il devient une véritable forteresse stratégique face aux invasions normandes (sur la ligne des points fortifiés au même titre que Trôo, Montoire, Vendôme, Fréteval...établit par le roi Charles-le-Chauve).D'une tour en bois édifiée (fin du Xe siècle - début XIIe) sur une motte par les premiers seigneurs de Lavardin, le château se transforme peu à peu en véritable forteresse sous l'action du comte de Vendôme qui en devient le propriétaire à la fin du XIIe siècle. Ainsi, le donjon rectangulaire en pierre (fin XIe) haut de 26 mètres, dominant le Loir de plus de 40 mètres, est construit et pour assurer sa défense, trois enceintes sont élevées autour du donjon, à la fin du XIIe siècle. Grâce au renforcement de son système défensif, le siège du château par Richard COEUR DE LION en 1188, pour récupérer les terres du comté détenues par Philippe AUGUSTE, est un échec. Au fil des siècles (XII-XVe siècles), galeries souterraines, cellier, cuisine troglodytique, four à pain, chapelle castrale, logis, cuisines sont ajoutés ou modernisés pour rendre la forteresse plus confortable. Le donjon est d'ailleurs reconstruit par Louis 1er, comte de Vendôme au XIIIe siècle.Le XVIe siècle marque un tournant pour Lavardin. En 1590, le destin de Lavardin est en effet bouleversé par le démantèlement de son château. Après un siège de 3 semaines ordonné par le roi Henri IV, les pierres du château sont utilisées pour ériger les habitations du village, marquant ainsi la transition vers une nouvelle époque. Au XIXe siècle, Napoléon III envisage de donner une seconde vie au château grâce au talent d’Eugène Viollet le Duc, mais il finit par préférer le château de Pierrefonds dans l’Oise, plus proche de la capitale. Aujourd’hui encore de beaux vestiges témoignent de la grandeur passée du site qui se fragilise chaque année un peu plus. La commune de Lavardin ne souhaite pas voir son joyau patrimonial et historique disparaître. Des travaux sur la passerelle en bois pour accéder au château sont programmés cette année, travaux préalables nécessaires avant une intervention d'ampleur sur les vestiges du château en 2025 (d'où la fermeture au public du lieu).
4 min
À pied
350 m
 © MP Média - Studio Mir

L'eglise Saint-Genest et ses fresques

L’église Saint-Genest de Lavardin est un édifice datant probablement du XIe siècle (1040). Sa construction s’est étalée sur deux siècles (jusqu’à la période gothique).Extérieurement, le bâtiment présente de belles proportions et quelques sculptures visibles sur le contour du chœur. L’édifice se compose d’un clocher-porche et d’une nef à bas-côtés communiquant directement avec le chœur en abside semi-circulaire.L’intérieur de cette église Saint-Genest est stupéfiant de beauté et de richesse. Les peintures murales offrent une véritable profusion et une qualité de réalisation exceptionnelle, aussi bien dans la nef que dans le chœur. Celles-ci font de l’église un des joyaux du Loir-et-Cher.Datées entre le XIIe et le XIVe siècle, découvertes en 1913 et restaurées récemment, ces peintures murales, peintes à fresque, représentent notamment un magnifique Christ entre les quatre symboles évangélistes, les scènes du Jugement dernier ou encore les scènes de la Passion (à lire de droite à gauche).Enfin, l’édifice de Lavardin dispose d’un mobilier du XVIIe et XVIIIe siècle, protégé au titre des Monuments Historiques. De ce mobilier, quelques statues, dont celle d’une Vierge à l’Enfant en bois sculpté et peint, la chaire à prêcher XVIIIe siècle ou encore les retables latéraux, également XVIIIe méritent une attention particulière.
< 1 min
À pied
39 m

Le Prieuré Saint-Genest

Le Prieuré Saint Genest, devenu aujourd’hui la mairie de Lavardin, est un monument classé.Le bâtiment où la mairie tient ses assises, fit office jusqu'en 1949, de presbytère. Situé en face de l'Eglise Saint-Genest, son origine remonte au XIIe siècle.Long de 11 mètres et large de 5.70 mètres, aux murs épais de plus d'un mètre, le bâtiment était de style roman. Mais à la fin du XIIIe siècle, le prieuré subit des transformations, deux étages superposés de voûtes d'ogives et d'autres bâtiments aujourd'hui disparus sont construits. Au rez-de-chaussée, on remarque des ogives délicates qui ornent le plafond tandis que sur le mur du fond deux fenêtres romanes ont été murées.Au premier étage, la grande salle servant maintenant de salle des fêtes, comprend deux travées voûtées d'ogives. Elle était auparavant divisée par un mur car c'était la résidence du prieur-curé.Depuis que le presbytère est devenu mairie, le mur a été supprimé permettant de retrouver et d'admirer la salle dans son ensemble.Ce prieuré demeure l'une des plus anciennes constructions de Lavardin, sinon la plus ancienne.
< 1 min
À pied
71 m
 © MP Média - Studio Mir

La rotte aux biques et ses habitations troglodytiques

Ce sentier à flanc de coteau promet de belles curiosités à découvrir ! Les caves de Lavardin possèdent un charme tout particulier qui est une part de l'âme du village. Ces "antres" chères à Ronsard, sont pour certaines toujours habitées. Aménagées avec goût, ou ornées de fresques bachiques, elles conservent au village son originalité et son pittoresque. Dans ses caves, rillons, andouillettes, poulets à la ficelle cuisent au feu de bois. Qui n'a pas goûté au vin du pays lors d'une visite de cave ne connaît pas vraiment la douceur de vivre en Vendômois.Dominant la vallée, observez le village et ses toits d'ardoises et de tuiles de pays, le pont gothique, le château et les maisons anciennes sur la rue principale, dont la maison Tissard, Maison du valet de fourrière de François Ier. Cette maison date du XVIe siècle, elle est ornée sur sa façade d'une très gracieuse tourelle en encorbellement. Deux superbes lucarnes de pierre à croisillons et hauts frontons sculptés ponctuent la haute toiture de tuiles brunes. Elle est précédée, sur sa gauche, d'un pittoresque logis à colombages et porte cochère à deux vantaux cloutés.
3 min
À pied
315 m

On repart à vélo !

8 min
À vélo
1.9 km
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La vue sur la vallée du Loir

Faites une petite pause sur les bancs et admirez le panorama.D'ici on peut même voir le clocher de la collégiale Saint-Martin de Trôo !
1 min
À vélo
380 m
 © Vendôme Tourisme

Eglise à fresques de Villavard

Construite au XIe siècle, l'église primitive fut remaniée à différentes époques, ainsi qu'en témoigne la dernière transformation datant de 1901 avec la façade et le clocher actuels.Ornée d'une fresque médiévale sur le mur sud du chœur, son principal attrait reste la Vierge Noire représentée par une statue en bois du début du XIIe siècle, et inspirée de Notre Dame de Sous-Terre de Chartres.L'église actuelle aurait été édifiée à la suite d'un vœu fait à Notre Dame de Chartres par un seigneur de Lavardin, le chevalier Aymeric Gaymard, miraculeusement sauvé d'une noyade dans le Loir, lors d'un combat.Très vénérée jusqu'à la Révolution, et à demi détruite en 1793, cette statue fut cachée dans une cave à la Cochetière pendant 40 ans, puis fut rendue au culte en 1844 et restaurée peu après.
9 min
À vélo
2.0 km
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Le tunnel Saint-Rimay et le W3

Le tunnel de Saint-Rimay est intimement lié à la poignée de main entre Hitler et Pétain durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, si la gare de Montoire a été choisie pour lieu de rendez-vous entre Adolf Hitler, Philippe Pétain et Pierre Laval les 22 et 24 octobre 1940, scellant le destin de la France dans la collaboration avec l'Allemagne nazie, c'est certes pour sa situation géographique à l'écart de la ville, qui plus est paisible et à proximité de la ligne Paris-Bordeaux-Hendaye (Hitler revenant de cette même ville pour rencontrer le général Franco) mais aussi parce que le tunnel ferroviaire de Saint-Rimay, long de 550 m, pouvait abriter le train d'Hitler en cas d'attaque aérienne. Plus tard,  en 1942, ce tunnel aura un rôle important quand Saint-Rimay sera choisi comme quartier général d’Hitler pour diriger, au plus près et en toute sécurité, les opérations militaires sur le front de l’Atlantique, en cas de débarquement. Fin 1942 ou début 1943, le tunnel est fortifié par l’organisation TODT (groupe de génie civil et militaire du Troisième Reich) avec l’installation de portes blindées (encore visibles), de deux blockhaus (toujours en place) à l’entrée Nord et de bunkers à proximité et de plusieurs batteries antiaériennes disséminées dans les alentours, sur les hauteurs de Saint-Rimay. Un train bureau aménagé, pourvu de moyensde transmissions, y séjourna de longs mois ainsi qu’une petite garnison. Pendant quatorze mois, les troupes allemandes occupèrent les lieux et firent édifier différentes installations (centrale électrique, central téléphonique en liaison directe avec Berlin, stands de DCA, abris, puits, citernes, murs pare-éclats abritant des baraques), par de nombreux ouvriers volontaires, prisonniers de guerre ou requis, français ou étrangers, sous le contrôle de l’organisation TODT. Le chantier prit fin en août 1943 mais le débarquement sur la côte Atlantique n’ayant jamais eu lieu, Saint Rimay et le W3 (nom de code du quartier général) sont finalement abandonnés.En poursuivant le parcours, vous allez découvrir la station de pompage, des abris pour munitions et le central téléphonique.ATTENTION : l'entrée dans le tunnel et dans les sites du Quartier Général Allemand est strictement interdite.Si vous souhaitez avoir une visite exhaustive du quartier général allemand et pénétrer à l'intérieur des lieux de l'ancien quartier Général Allemand, l'association Hist'Orius organise une randonnée pédestre régulièrement. Rendez-vous sur historius-montoire.fr
23 min
À vélo
5.4 km
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Le moulin de la Fontaine - Zone i

Le Moulin de la Fontaine est constitué de deux bâtisses, l’une datant du XVIIe et l’autre du XIXe siècle, dont la roue était en exploitation jusque dans les années 1970. La famille de Vives, ancien propriétaire, a exploité le site pour en faire un dépôt de vente de matériaux de bâtiments d’occasion. Pendant quelques décennies le Moulin de la Fontaine est resté en l’état avant que Monica Santos et Mat Jacob ne fassent le pari fou de faire revivre ce lieu. Soutenus par la mission Bern et la Fondation du patrimoine en 2019, les nouveaux propriétaires entament ensuite d'importants travaux de remise en état du moulin et décident de créer Zone I, un espace culturel dédié à l’Image et à l’Environnement. Ainsi, depuis quelques années le vieux moulin, la grande bâtisse et les extérieurs (les îles et le terrain environnant) accueillent expositions de photographies, concerts, rencontres (Rencontres image et environnement en septembre) et ateliers pédagogiques durant la belle saison.Aussi, depuis quelques années, un labyrinthe a été installé sur le terrain (vous le verrez sur votre droite en repartant). Œuvre land art conçue par l'artiste vendômois Jean-Philippe Mauchien, elle a entièrement été créée à partir de portes, volets, fenêtres récupérés dans les dépendances du moulin ! On aime ou on aime pas mais ce projet invite le visiteur à se questionner quant à la gestion de nos déchets !Chaque année Zone I propose de nouvelles installations. Dernière en date : la Zone livre, une bibliothèque de livres de photographies d'auteurs installée dans une confortable Tiny House, conçue dans le souci de l'environnement avec des matériaux écologiques. Elle prône la construction alternative avec une empreinte carbone faible. Retrouvez la programmation et les informations pratiques de Zone I sur www.zone-i.org
6 min
À vélo
1.2 km
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Le vignoble vendômois

L’AOC Coteaux du Vendômois, reconnue en 2001, appartient à la sous-région Touraine, dans la vallée de la Loire. Son vignoble borde les deux rives du Loir, entre Vendôme et Montoire, sur environ 105 ha. La présence de vignes à Villedieu, près de Vendôme, est mentionnée dans un document du Xe siècle. Le roi Henri IV appréciait aussi les vins d'un domaine local situé tout près, à Naveil.  La production annuelle de cette appellation est de 3 900 hl/an. Les sols de cette AOC sont composés de limon des plateaux caillouteux sur une assise argilo-calcaire (tuffeau). L'orientation du vignoble lui offre une bonne exposition pour la maturité des raisins, avec une douceur des températures et un climat de type océanique, tempéré par la présence du Loir.Les sols de cette AOC sont composés de limon des plateaux caillouteux sur une assise argilo-calcaire (tuffeau). L'orientation du vignoble lui offre une bonne exposition pour la maturité des raisins, avec une douceur des températures et un climat de type océanique, tempéré par la présence du Loir.Ce sont, dans l’ensemble, des vins à boire jeune avec un faible potentiel de garde. La robe des vins rosés en Coteaux du Vendômois affiche une belle couleur pâle avec des reflets gris ou argentés. Ils sont secs et épicés au nez. Les blancs se montrent secs et offrent un large bouquet aromatique, les rouges ont une belle souplesse en bouche.
22 min
À vélo
4.6 km
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Le record de vitesse du TGV

C'est ici, que le 18 mai 1990, la rame TGV 325 atteint 515,3 km/h : le record mondial de vitesse est pulvérisé notamment grâce à la longue descente vers la vallée du Loir que l’on aperçoit au loin. Ce record a, depuis, été battu sur la LGV Est (575km/h) en 2007. La construction de la ligne TGV Atlantique (reliant Paris à Poitiers et Bordeaux) a ainsi permis à Vendôme de devenir la première ville de province à être située à moins d’une heure (42 minutes précisément) de Paris en TGV lorsque la gare a ouvert en 1989.
14 min
À vélo
2.8 km

Le Polissoir de Mondétour

Les vallées du Loir et de la Brisse comptent de nombreux polissoirs. Cette concentration est due à la présence de blocs de brèches éocènes qui affleurent naturellement en haut des versants de ces vallées. De nombreux blocs ont été utilisés pour le polissage des haches en silex.La fabrication nécessitait une matière première qui abondait dans la région : le silex, qui est contenu dans les argiles à silex, était extrait dans des mines à ciel ouvert et exploité dans de vastes ateliers de taille. Le solde des lames de haches en silex était exporté en Bretagne et échangé avec des lames en roches tenaces pour la fabrication des pioches servant au travail de la terre pour l'agriculture. Ces polissoirs sont classés au titre des Monuments Historiques.Approchez-vous des panneaux d'interprétation pour en savoir plus !
20 min
À vélo
4.0 km

Carte
Carte
Parcours vélo et canoë
De
45
à
55€
/pers.
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Prix

De
45
à
55€
/pers.

Ce prix comprend

45€/pers TTC pour les groupes constitués à partir de 4 personnes ou 55€/pers TTC entre 1 et 3 personnes.

  • Le système de guidage et les explications sur chacune des 23 étapes/points d'intérêts avec la tablette GPS fournie par Loir Découvertes ou avec l'application Loopi via votre propre smartphone ;

  • La location du vélo à assistance électrique et ses équipements (casque + antivol + gilet jaune + bombe anti-crevaison) ;

  • La location du canoë entre Les Roches-l'Evêque et Lavardin;

  • Le transport au point de retour des éventuels achats souvenirs réalisés à la boutique de produits locaux de Lavardin ;

  • La prise du déjeuner au bord du Loir ;

  • La présence de Loir Découvertes aux étapes clés du parcours (au départ,en fin de matinée pour le canoë, au moment du déjeuner à Lavardin et à l'arrivée à Vendôme) et l'assistance sur toute la durée du parcours en cas de problème (panne électrique, casse, problème de frein).

En option

  • Le déjeuner au tarif spécial de 20€/pers (formule 1 boisson + 1 entrée + 1 plat + 1 dessert) au bord du Loir (à réserver et à régler auprès de notre partenaire "De ma cuisine" - Mario de Loir Découvertes vous transmettra toutes les infos ;

Ce prix ne comprend pas :
  • Les dépenses à caractère personnel;